De vuelta (de retour)
Je commence par vous demandez de bien vouloir m’excuser pour ma longue absence. J’ai parfois un peu de mal à m’y remettre.
J’avais préparé un loooooong article que je comptais poster en plusieurs fois sur LA DECLARATION de Galilée, mais le boulet qui vit en moi à fait disparaître le fichier et j’ai plus qu’à tout recommencer.
Alors j’ai repris l’école, j’ai changé de collège de complément de service et c’est avec une joie que je ne peux contenir que j’ai découvert les prénoms de mes nouveaux élèves (sachant que jamais personne n’atteindra C’drick, non pour une fois je n’ai pas fait de faute, ni de frappe ni d’orthographe.
J’ai un certain nombre d’élèves dont les parents ne doivent pas être de la génération NULS, autrement certains d’entre eux n’auraient pas eu l’idée d’appeler leur fils Régis :
REGIS EST UN CON LES NULS L'INTEGRALE CLIP HUMOUR CANAL+ HQ
Cela dit, aucun d’eux ne semble être un con. L’un des deux est même un vrai choupinoux, qui alors que j’étais en train de faire une séquence sur la célébrité, le rapport des jeunes à la célébrité… vient me voir à la fin de l’heure pour me dire : « madaaame (oui les élèves mettent toujours 3 ou 4 a à madame, enfin à l’oral en tout cas) je peux faire une exposé sur les espagnols célèbre ? » (Comment résister à kidnapper un petit métis tout mimi qui vous demande ça ?)
D’autre part, le Y déjà très présent dans les prénoms féminins marque fortement son territoire cette année (pas en pissant dans les coins non, plutôt en s’aspergeant allègrement de parfums sucrés et fruités, quelque fois quand la classe j’ai l’impression de me promener dans une boulangerie au milieu d’un verger/ en même temps d’autre fois j’ai l’impression de me promener dans un cimetière qui se trouverai sur des égouts). Crissy, Cristy, Cissy, Flory, Kaylia ou Keylia (c’est bizarre j’ai pas encore de Ryana ?)….
Pour les garçons j’ai beaucoup d’ânes, du Mélane du Donavane (et non pas Donovan attention, je me fais taper dessus quand j’oublie, non madaaaaame, c’est pas « o » c’est « a »).
Mais cette année ma palme des prénoms va à une jeune fille appelée Keschya et dont le nom à ma grande stupéfaction se prononce « qui chiat ».